Entretien, Fondation Maison des sciences de l’homme

Entretien réalisé lors de la table ronde de la chaire "Exil et Migrations" du Collège d'études mondiales (FMSH) avec Chantal Ringuet, chercheuse associée à l'Université Concordia et enseignante à l'IEEL, Montréal. Traductrice du yiddish, co-directrice de Les révolutions de Léonard Cohen (Presses de l'Université du Québec, 2016).

Leonard Cohen était assurément un des plus grands artistes (auteur/compositeur/ interprète) contemporains et il aurait mérité le Nobel au même titre que son compagnon de route Bob Dylan. D’autant qu’il fit également œuvre de poète et de romancier.

Dans ses textes, les mythologies, les mémoires et les paysages du monde se croisent au sein d’une sensibilité mêlant l’espoir et la détresse. En ce sens, l’exil est une clé pour aborder son œuvre – les exils : géographiques, religieux, amoureux, existentiels.

Juif, montréalais, bouddhiste, Leonard Cohen ne cessait de brouiller les cadres culturels avec une grâce et une profondeur proprement princières.

Des extraits de chansons et de documentaires rythmeront le séminaire.