Littérature et judéité. Tradition, mémoire, écriture

Dans cette classe de maître, Chantal Ringuet s’entretiendra avec la poète Daphnée Azoulay sur le thème de la littérature et la judéité. Comment s’inscrit la judéité dans le cadre d’une pratique littéraire en poésie ? Quelles en sont les traces, les échos et les modalités d’expression ? De manière plus globale, que retenons-nous aujourd'hui de la tradition des écrivains juifs au Québec, celle-ci étant surtout associée à des voix anglophones (dont A.M. Klein, Irving Layton, Mordecai Richler, Leonard Cohen et Robyn Sarah) ? Peut-on s’inscrire dans le sillage des poètes juifs du Québec et de cette importante tradition littéraire tout en écrivant en français ?

S’il ne s’agit plus d’ « écrire français avec un accent » (Robin, 2014), ni de tenter de définir ce qu’est un.e « écrivain.e juif.ve », peut-on saisir, dans ce mouvement d’écriture où s’entrecroisent tradition, mémoire et migration, certaines marques d’hybridité et effets de traduction ?

Veuillez noter que cet entretien n’abordera pas la situation actuelle au Moyen-Orient

Événement ouvert à toutes et à tous.

Pour y assister virtuellement, voici le lien zoom (inscriptions à l’avance): urlr.me/bLxJ3

Poète, Daphnée Azoulay a publié les recueils Tout près de la nuit (2005, Finaliste, Prix littéraire Émile Nelligan), Marbre (2015) et Le pays volant (2018, Finaliste, Prix littéraire Émile Nelligan 2019). Elle est traductrice et activiste environnementaliste.